Oui, je sais, ça fait des mois que j’ai délaissé ce blog. Je ne suis même pas venue dire comment s’était passé le mariage et le voyage de noces ou poster des photos. Tout s’est très bien passé, c’était le plus beau jour de ma vie mais, en même temps, les personnes qui comptent pour moi le savent déjà puisqu’elles étaient présentes ^^. J’avais déjà prévenu que je ne voulais pas que ce blog devienne une contrainte, que je me sente forcée à poster. J’écrirai uniquement quand j’en ai envie et aujourd’hui, c’est le cas…

J’ai envie d’écrire sur un sentiment qui prend trop de place dans ma vie mais que je n’arrive pourtant pas à combattre bien que j’en ai conscience : ma peur excessive d’être rejetée. Sans tomber dans le mélodrame, je n’ai pas le sentiment d’avoir eu une enfance hyper heureuse. J’ai le souvenir de mes parents qui travaillaient au 1er étage de la maison, de mes frères (plus âgés que moi) qui rentraient tard après avoir vu leurs copains et filaient s’enfermer dans leur chambre en bons ados qu’ils étaient et de moi qui passaient mes fins d’après-midi seule devant la TV en me goinfrant de paquets de chips en cachette. Evidemment, je devais avoir à peine 7 ans quand j’étais déjà devenue la petite boulote rejetée de la classe. Plusieurs fois dans ma vie, j’ai intégré des groupes d’ « amis » qui ne m’acceptaient dans leur bande que pour mieux se moquer de moi dès que j’avais le dos tourné et m’utiliser. Quand on s’en rend compte, ça fait un mal fou à chaque fois. Je n’ai jamais oublié ces mésaventures et je reste toujours terrorisée de revivre encore la même chose. A cause de ça, j’ai vraiment du mal à avoir confiance en moi et surtout, à faire confiance aux autres.

Je me souviens que cette peur m’a déjà joué des tours, notamment autour de mon anniversaire. Quand j’étais en dernière année de lycée, mes copines voulaient m’organiser une grande fête surprise. C’était pendant les vacances de Noël donc il fallait qu’elles préviennent discrètement tout le monde pendant la session d’examens de décembre, ce qui n’était pas facile. Je les voyais passer leur temps à aller « aux toilettes » à 2 ou 3, elles demandaient à untel ou machin de les accompagner mais jamais à moi. J’étais la seule à rester assise sur ma chaise à réviser pendant qu’elles multipliaient les allers-retours. Au final, leur petit manège n’était vraiment pas discret et pourtant, je n’ai pas pensé une seule seconde à mon anniversaire. Plus je les voyais partir, plus je pensais qu’elles organisaient quelque chose sans moi parce qu’elles ne voulaient plus me voir. J’ai passé les premiers jours des vacances à pleurer, à me demander ce que j’avais fait de mal, à me dire que j’allais les laisser tranquilles puisque j’avais l’air de les ennuyer… Qu’est-ce que j’avais l’air bête quand j’ai débarqué dans cette salle où ils étaient tous réunis pour moi !

Et pourtant, ça ne m’a pas servi de leçon. Cette peur est toujours bien là. A mon anniversaire il y a deux ans, Thomas voulait profiter qu’on passait un week-end à Disney avec des amis pour leur faire signer une carte postale pour moi. J’étais sortie de la chambre pour me promener donc ils en profitaient pour signer quand je suis revenue prendre mon manteau pour aller dehors. Thomas a été tellement surpris de me voir qu’il m’a refermé violement la porte au nez en disant sur le ton de la rigolade « Non ! Laurent m’a dit qu’il ne voulait plus te voir ! ». Sauf que je n’ai pas ri, je l’ai cru. Instantanément, ma réaction a été de croire que mon fiancé et ces amis que j’adore ne voulaient vraiment plus me voir. Le fait que mon anniversaire arrivait 15 jours plus tard, qu’ils pouvaient être en train de préparer une surprise, de faire une blague… ne m’a jamais effleuré l’esprit. J’ai cru que ces personnes qui comptent énormément pour moi me rejetaient. Avec le recul, c’est bête à dire mais à ce moment-là, je me suis sentie dévastée.

Je me sens vraiment idiote parce que j’ai parfaitement conscience du problème mais c’est plus fort que moi : en ce qui concerne ma peur d’être rejetée, je frise la paranoïa ! Il suffit que je vois des personnes échanger des murmures en me regardant pour que je pense qu’elles se moquent de moi. Il suffit que des amis se voient sans me le dire (même si par exemple c’est parce qu’ils savaient déjà que je n’étais pas libre) pour que je pense qu’ils ne voulaient pas m’inviter. Il suffit qu’ils soient au courant de quelque chose et pas moi (même si c’est simplement parce que je n’étais pas concernée) pour que je pense qu’ils me cachent quelque chose de plus. C’est pour ça que je n’aime pas les secrets ou les situations pas claires, j’imagine toujours qu’il y a plus à cacher derrière. Le pire, c’est qu’à cause de ma peur excessive, mes proches me font parfois du mal sans s’en rendre compte. Je ne leur en veux pas puisque le problème vient de moi mais je ne peux pas m’empêcher non plus de retenir tous ces petits moments « ambigus » dans un coin de ma tête et ils n’en sortent malheureusement plus.

A part le fait que ma peur n’est pas la cause d’une seule personne mais de plusieurs facteurs, je me sens assez proche de la chanson de Kelly Clarkson « Because of You » :

« …Because of you I never stray too far from the sidewalk
Because of you I learned to play on the safe side so I don't get hurt
Because of you I find it hard to trust not only me, but everyone around me
Because of you I am afraid…
Because of you I try my hardest just to forget everything
Because of you I don't know how to let anyone else in…”

J’avais envie d’écrire sur ce sujet aujourd’hui parce que je suis en train de vivre une de ces journées où je doute de moi et de certains de mes amis. Pourtant, je sais que je suis surement encore en train de me faire des idées pour rien. Dans quelques heures, ça devrait déjà aller mieux. J’ai un problème de confiance mais je me soigne… ^^

A deux mois pile du mariage, nouveau bilan de ce qui a avancé… et de ce qu’il reste à faire !

Terminé :

- Le site web qui compile les informations sur cette journée : http://www.evelyneetthomas.be ;

- le costume complet de Thomas ;

- ma tenue (j’avais déjà la robe, ma tenue est maintenant complète avec les bijoux, les chaussures et les sous-vêtements ^^) ;

- le DJ pour la soirée ;

- l’achat du champagne (120 bouteilles prennent le frais dans notre garage, de quoi se prendre une bonne cuite lol) ;

- remplir une liste de cadeaux à l’Inno ;

- choisir et faire imprimer les faire-parts ;

- fixer le menu avec le traiteur (miam !).

En cours :

- réserver nos activités pendant notre voyage de noces (on a quasi fini, plus que 2-3 ajustements) et aller chercher des dollars ;

- la préparation de la messe (prête aux 2/3, ce sera fini le 2 septembre) ;

- rassembler les adresses des personnes invitées pour l’envoi des faire-parts (ils doivent partir pour le 15 août, on s’active !) ;

- prévoir une baby-sitter pour les enfants ;

- réserver l’esthéticienne et le coiffeur pour moi.

A faire :

- acheter et faire graver les alliances ;

- acheter les vins pour la journée ;

- réserver l’hôtel pour notre nuit de noce ;

- dresser les plans de table ;

- choisir la chanson d’ouverture de la soirée ;

- choisir comment animer l’activité de la jarretière ;

- imprimer les menus et les livrets pour la messe ;

- prévoir la décoration de la salle et de l’église ;

- prévoir mon bouquet et les boutonnières pour les hommes de la suite.

Ma conclusion est la même qu’à 6 mois du jour J, j’ai l’impression qu’on se débrouille bien et qu’on devrait tout gérer sans être sur les rotules dans les derniers jours. Je l’espère en tout cas ! On sent vraiment que ça se rapproche, on se met à prévoir les petits détails alors que ça paraissait tellement futile il y a à peine quelques semaines, on voit que la liste des choses réglées grossit petit à petit, l’excitation monte,… Vivement le jour J !

Bon, je sais que je vous ai un peu laissé dans le vide après mon dernier article. Beaucoup m’ont demandé ce que je devenais, si j’avais quitté pour autre chose ou si je repartais dans une phase de recherche d’un nouveau boulot… Je vous rappelle que j’ai un mariage qui approche, j’ai besoin de sous pour le financer lol !

C’est sûr que mon ancien boulot commençait à me peser mais pas au point de tout quitter sans savoir ce que j’allais faire. En février dernier, une connaissance de mon père lui a dit qu’une place allait se libérer dans sa boîte. Je me suis renseignée un peu à tout hasard et il s’est avéré que le boulot m’a vraiment plu. Moi qui, au départ, m’étais lancée dans des études de communication pour devenir journaliste, j’étais déjà bien contente que mon précédent job me permette au moins de m’occuper de la revue d’entreprise quatre fois par an parmi beaucoup d’autres choses. Maintenant, je ne me consacre plus qu’au journal interne de ma nouvelle boîte. Il faut bien l’avouer, ça représente moins de boulot qu’avant, moins de stress… pour un meilleur salaire ! Vous comprenez pourquoi je n’ai pas hésité longtemps à dire au revoir à mon ancien boss lunatique.

Maintenant que je suis installé dans mes nouvelles fonctions depuis déjà deux mois, je n’ai pas encore regretté mon choix, au contraire. Il y a bien eu une période d’adaptation un peu difficile parce que la personne que je remplace est restée encore un mois et demi après mon engagement pour m’apprendre sa façon de travailler. C’était évidemment beaucoup trop long, ça aurait pu être bouclé en une semaine si on avait voulu ! Comme en plus, on ne s’appréciait pas vraiment, ce n’était pas toujours gai de passer mes journées avec elle alors qu’on avait rien à se dire…

Il faut avouer que ça me change d’avoir des collègues. J’étais plutôt habituée à manger mon sandwich seule devant mon ordi et maintenant, j’ai des copines à qui parler ! A part celle que je remplace avec qui le courant passait moins (mais je m’en fichais un peu puisque c’était temporaire), je trouve les trois autres filles très sympa et tout va bien avec elles. Mon patron est aussi beaucoup plus humain que l’ancien et on n’a pas grand chose à lui reprocher jusqu’à présent. Pour résumer, j’ai un nouveau boulot et tout va bien !

Il est temps que je parle ici d'une nouvelle que (cette fois-ci) peu d'entre vous connaissent. Attention, on appelle ça un scoop les gars ! Dans une semaine, je serai en train de prester mon dernier jour pour l'association qui m'emploie actuellement. Eh oui, j'ai démissionné ! Dans une semaine, à moi de nouveaux défis...

C'est la première fois que ça m'arrive et j'avoue que j'ai beaucoup appréhendé le coup de fil à mon patron pour lui annoncer. Eh oui, c'était par téléphone parce que nous ne travaillons pas au même endroit et pour le coup, j'étais assez contente de ne pas être en face de lui. La conversation est lancée. Je lui demande s'il est de bonne humeur, histoire de détendre un peu l'atmosphère, et je lâche l'info petit à petit. A ma grande surprise, elle est plutôt bien passée (pas de cris, c'est déjà ça). Il me demande où je vais partir travailler et me dit même qu'il comprend que j'ai été intéressée par ce poste. Ouf, je respire...

Il y a un petit blanc dans la conversation avant qu'il ne commence son discours du patron-qui-dit-ce-qu'il-pense-à-son-employé-maintenant-qu'il-s'en-va et là, ça a dérapé. Il est déçu que je m'en aille maintenant alors que je commençais vraiment à faire du bon travail (parce qu'avant, je ne fichais rien de bon peut-être !), il est déçu parce qu'il a passé beaucoup de temps et de pédagogie à me former et que je m'en vais avant qu'on ait pu achever quelque chose de bien ensemble (c'est clair, heureusement que je l'avais au téléphone 15 min. deux fois par semaine, c'est lui qui m'a tout appris...), il se sent le cocu de l'histoire (ça ne fait jamais que la quatrième fois en 5 ans. Il y aurait bien une raison au fait qu'on ne reste souvent pas plus d'un an à ce poste mais il ne voudra jamais se l'avouer...).

En une année, j'ai appris à écouter sans broncher les piques qu'il pouvait lancer. Il croit qu'elles sont tellement subtiles et discrètes que personne n'arrive à les déceler. Je souris en me disant "ça n'en vaut pas la peine" et il se croit le plus intelligent. Je n'ai pas de mérite pour ça. Grâce à quelqu'un de ma famille, je savais déjà qu'il existe des personnes qui ignore ce qu'est la culpabilité, le remord ou le doute en soi. Quoi qu'il arrive, ça ne sera jamais de leur faute. "J'ai oublié ton anniversaire ? C'est pas de ma faute, j'étais occupé." "Encore une employée qui démissione de l'association ? C'est parce qu'elle est cupide et que seul le salaire l'intéresse !".

Par contre, suite à ma démission, les piques sont entrecoupées par des compliments. Je suis "la meilleure employée qu'ils aient eu à ce poste", "extrèmement efficace", "j'ai placé la barre très haut", c'est un job très difficile mais je ne m'en rends pas compte parce que je me base sur mes propres standards, ils auront du mal à trouver quelqu'un qui pourra reprendre le flambeau aussi vite que moi. D'ailleurs, si je pouvais encore venir aider ma remplaçante le samedi matin par exemple, ce serait bien utile. Et puis, je leur dois bien ça... Ok, je comprends mieux où se trouvait le piège. Autant dire que c'est non, il peut rêver.

En résumé, je ne vais pas regretter mon patron (même s'il m'a permis d'en apprendre un peu plus sur les relations humaines). Par contre, c'est vrai que ce job m'a beaucoup appris. Je crois qu'un premier travail, ça compte. J'ai (un petit peu) gagné de la confiance en moi, de la maturité, de l'expérience. Je crois que les bons et les mauvais côtés, il y en a de toute façon dans chaque travail. J'ai eu des bons côtés et je suis contente d'avoir vécu cette année.

Au revoir à mon zoning industriel...

L’amitié est un sujet un peu délicat pour moi. En clair, disons que ce n’est pas un domaine où j’ai l’impression d’être très douée… Pourtant, j’ai envie d’en parler aujourd’hui à cause d’une histoire bien précise qui m’a touchée (même si je ne fais pas partie des protagonistes). Imaginez un vieil ami du lycée que vous n’avez plus vu depuis des années. Vos études supérieures vous ont malheureusement éloignés mais maintenant que vous avez un travail et un appartement, vous décidez de l’inviter à un petit repas convivial qui servira de pendaison de crémaillère et de retrouvailles. Problème : cet ami refuse votre invitation. Il vous explique que si vous étiez de vrais amis, vous n’auriez pas attendu si longtemps avant de chercher à le revoir, que l’amitié ne doit pas se confondre avec la nostalgie… Qui a tord et qui a raison dans cette histoire ? Celui qui a trop attendu ou celui qui refuse la main tendue à cause de l’amertume ? Ou bien peut-être ont-ils tort tous les deux ?

La raison pour laquelle cette histoire me touche, c’est qu’elle pourrait très bien m’arriver aussi. Je sais parfaitement que je ne cherche pas assez à avoir des contacts avec les gens que j’apprécie. Les raisons sont multiples : oubli, paresse, manque de temps,… mais aussi et surtout la timidité. Il faut dire que pendant les étapes de ma vie (études, mouvements de jeunesse, activités,…), je suis presque toujours arrivée à me faire des copains ou copines mais je compte sur les doigts d’une main ceux qui ont gardé le contact avec moi une fois que notre élément de rencontre disparaissait. J’ai gardé trois amis du primaire, une amie du lycée et une amie de l’université, ça s’arrête là. Ce n’est pas faute d’avoir essayé d’en revoir plus mais sans succès. Alors, je me pose la question : pourquoi ? Est-ce moi qui suis une mauvaise amie ou qui ne suis pas assez intéressante ? J’avoue que même maintenant, j’ai du mal à contacter les amis qu’il me reste pour qu’on se voit. Peur de les déranger, peur qu’ils se lassent de moi… Sans compter une autre question dont je ne veux pas connaître la réponse parce qu’elle risquerait de me faire trop mal : combien de personnes voudrait rester en contact avec moi si DCP cessait d’exister demain ? Bien sûr, beaucoup de monde apprécie Thomas et voudrait continuer à le voir (et donc je les verrai par la même occasion) mais rester en contact pour MOI c’est une autre question…

Mon dernier article date du 26 novembre 2007 et nous sommes déjà le 16 avril 2008… Comme le temps passe vite ! Désolée pour ceux qui sont venus à la recherche de nouvelles fraîches pendant cette période mais j’ai envie que ce blog reste un passe-temps agréable et pas une contrainte. Traduction : je fais des mises à jour quand je veux d’abord ! *A lire sur le ton d’un enfant de 8 ans qui pique une colère…*

La bonne nouvelle en ayant laissé s’écouler autant de temps, c’est que j’ai plein de choses à raconter pardi ! Je vais commencer par une info qui n’est déjà plus si neuve que ça : Thomas et moi allons nous marier ! Bon, ça fait déjà un petit temps qu’on l’a annoncé mais Thomas m’a demandé en mariage le 21 décembre dernier. Comme je l’ai déjà racontée, je ne vais pas réexpliquer comment ça s’est passé mais notre petite histoire reste lisible ici (à venir). Moi qui étais la première à dire que ce n’était pas prioritaire pour moi, que je n’avais pas besoin qu’il me prouve son amour de cette façon,… j’avoue que je vis sur un petit nuage rose depuis cette demande. J’aime porter sa bague qui me rappelle sans cesse qu’il sera toujours là pour moi et je me réjouis vraiment que nous vivions ce grand jour.

Passons aux détails maintenant : la date a été fixée et nous nous marierons le samedi 4 octobre prochain. Je dois dire que quand Thomas m’a parlé de se marier cet automne, je n’y croyais pas trop. Tous les mariages que j’ai connus ont mis plus d’un an à se préparer, serons-nous capables d’y arriver en 9 mois ? Il n’a quand même pas mis trop longtemps à me convaincre et il avait raison. Un mariage sous les couleurs de l’été indien, je trouve ça magnifique…

Autre point réglé : la salle de réception. Comme c’est la première chose à réserver, nous avons commencé l’organisation par 15 jours de visites intensives de salles de la région. On en a vu pour tous les goûts, du genre « château » au « restaurant » en passant par le thème « c’est la fête au village ! » qui nous a bien fait rire… Nous avons quand même eu assez rapidement un coup de cœur commun qui s’est concrétisé pour le Moulin Wéry-Defacque. Il ne faut pas trop se fier aux photos sur leur site web, je trouve qu’elles ne transmettent pas assez la beauté des lieux. Nous avons signé le contrat et versé nos premiers sous (gloups…) pour le mariage en versant l’acompte fin janvier.

Nous avons également réservé notre photographe sans trop de difficultés puisqu’il s’agit d’un ami, c’est pratique lol. Ceux qui le connaissent ne seront pas étonnés, nous avons fait appel à Xavier Pironnet. Pour le traiteur, mes parents sont voisins de quelqu’un de très réputé dans la région. Nous l’avons rencontré et nous allons probablement l’engager dès qu’il aura trouvé le temps de nous envoyer un devis… Nous nous sommes également occupés de réserver l’Eglise et de prévenir la Commune pour le mariage civil, l’horaire de la journée devrait pouvoir être bouclé très bientôt.

Deux autres points assez agréable sont aussi fixés : le voyage de noces et ma robe de mariée ^^. Pour la robe, je crois que je vais y consacrer tout un article sur ce blog bientôt parce que je ne savais pas du tout à quoi m’attendre en arpentant les magasins et je pense que ça pourrait être utile aux futures mariées qui me lisent. Pour la lune de miel, ceux qui nous connaissent ne devraient toujours pas être surpris : direction Walt Disney World en Floride et la Disney Cruise Line, voyage organisé par Thierry. Pour les experts parmi vous, nous allons passer 10 jours complet à Orlando (9 nuits au Port Orleans Riverside et 2 nuits à l’Animal Kingdom Lodge pour se faire plaisir) suivis d’une croisière de 3 nuits dans les Caraïbes… Je rêve déjà d’y être !

En gros, à un peu moins de 6 mois du grand jour, qu’est-ce qu’il nous reste à faire ? Trouver un DJ pour la soirée, un costume pour Thomas, choisir le menu du repas, les faire-parts, les alliances, préparer la cérémonie religieuse,… C’est moi qui suis optimiste ou vous aussi, ça vous parait réalisable ? Pourtant, on ne peut pas dire qu’on passe notre vie à organiser cette journée mais tout ce qui est déjà prêt s’est fait assez facilement je trouve. J’ai le souvenir du mariage de mon frère où lui et ma belle-sœur s’étaient littéralement fait « bouffer » par toute l’organisation et le stress. La dernière semaine, ils avaient à peine eu le temps de manger ou dormir et mon père avait commencé son discours de félicitations par ces mots « Ouf, enfin on y est ! ». Pitié, si vous voyez que notre mariage est sur le point de ressembler à ça, filez-nous une bonne paire de claque svp !

Je sais, j’ai beaucoup traîné pour pondre cet article mais entre l’installation dans l’appart’, les courses régulières pour acheter ce qui nous manque, le déballage des caisses, la recherche d’une place adéquate pour chaque petite babiole que nous voulons absolument garder « parce que c’est un souvenir ! » et la découverte de la vie à deux (quand même ^^), ce mois de novembre est passé à la vitesse de l’éclair !

Retour en arrière sur ce fameux déménagement que j’attendais depuis tellement longtemps. Déjà, il faut reconnaître que mes belles illusions sur le fait de m’y prendre à temps et de ne pas avoir à me stresser sont vite tombées à l’eau. J’ai beau avoir eu 10 mois de chômage où j’aurai pu m’avancer, ça n’aura pas servi à grand-chose. Comme toute personne normalement constituée, nous étions à la bourre pour le jour J.

31 octobre :

J’ai cru que cette journée de boulot ne finirait jamais. C’était impossible de me concentrer sur quoi que ce soit tellement j’étais excitée et inquiète en pensant à tout ce qu’il me restait encore à faire !

Le soir venu, pendant que plusieurs de nos amis fêtaient dignement Halloween, nous allions faire nos premières courses pour remplir le frigo. J’aurai bien versé une petite larme d’émotion mais la vendeuse qui braillait toutes les minutes « Attention ! Le filet de dinde est en promotion à 3,84€ du kilo. Jetez-vous dessus chers clients ! » ainsi que le coup de fil de mon patron ont légèrement gâché l’ambiance romantique qu’on essayait de se donner.

Une fois le caddy rempli, direction chacun chez soi pour terminer de remplir nos caisses. Hum… Je ne sais plus trop à quoi Thomas a passé sa soirée (il a regardé la TV, je crois) mais moi, je l’ai passée à transférer mes fichiers du PC familial sur mon disque dur externe et à supprimer les programmes qui n’étaient pas censés s’y trouver (pas bien ^^) sinon mon père aurait encore piquer une crise.

1er novembre :

Ce qui était prévu : Thomas venait me chercher vers 8h30-9h, on déménageait tous ses cartons, ensuite les miens et logiquement, on devait être tranquilles vers 16h pour commencer à déballer nos affaires.

Ce qui s’est passé : Je me suis levée un peu avant 7h et je me suis enfin mise à ranger mes "dernières" affaires (traduction : la moitié de ma chambre…). Voyant que je ne serai pas prête à l’heure, je téléphone à Thomas à 8h30 pour voir où il en est et tout va bien, il n’a pas fini non plus. On décide finalement que le premier qui a fini rappelle l’autre. Vers 13h, Thomas a rempli sa voiture au maximum possible (c’est là que des années de Tetris comptent !) et vient manger chez moi avant qu’on aille vider la voiture à l’appart’. Le reste de la journée a été rythmé par un deuxième remplissage de la voiture avec ses affaires, une visite à sa grand-mère (sortie de l’hôpital deux jours plus tôt), une visite à mon père (rentré à l’hôpital deux jours plus tôt. Comment je ne vous ai pas raconté ? Ce sera mon prochain billet sur les réactions de nos parents ^^), deux remplissages de voiture avec mes affaires et enfin, un Macdo pour reprendre des forces à 22h, il était temps !

C’est vrai que ça nous prend beaucoup de temps de tout ranger mais on fait ça à notre rythme. Il faut dire que les caisses qui sont emballées le jour même du déménagement sont du genre : je prends un tiroir, je le vide dans une caisse et je la ferme… Il faut encore trier tout ça maintenant. Eh oui, à la cave les collections de timbres de quand on avait 11 ans et la vieille Mega Drive… On prend le temps de découvrir les affaires de l’autre (« Quoi, t’avais la même prof de néerlandais que moi en primaire ? »). C’est très sympa d’ailleurs, de voir ses affaires et mes affaires devenir nos affaires. C’est la question qui revient le plus souvent « Et la vie de couple, comment ça va depuis que vous vivez ensemble ? ». La réponse est toujours la même, ça va très bien. Si on ne connaît véritablement quelqu’un qu’après avoir vécu avec lui, je peux dire que je l’aime encore plus chaque jour qui passe. Nous n’avons eu aucun mal à nous habituer à vivre ensemble, tout se fait naturellement.

Allez, j’arrête le sentimentalisme et voilà des photos du "chantier" lors de notre premier week-end. Heureusement que ça ne ressemble plus à ça à l’heure actuelle lol ! Il nous reste encore 5-6 caisses à déballer et un peu de rangement à faire et nous serons installés pour de bon. Il y aura des nouvelles photos pour vous montrer ce que ça donne une fois que ça a l’air "habitable". Pour nous pousser à avancer quand même, nous avons invité les parents de Thomas à venir manger le week-end prochain et ma famille le week-end suivant. Encore du bon stress en perspective ! ^^

A J-3 semaines du déménagement, il est temps que je fasse un nouveau petit topo de la situation de notre futur appartement. Les choses ont bien évolué évidemment... ^_^

Les travaux :

Ouf, ils sont enfin terminés ! Il faut savoir que mon père a eu la bonne idée de faire appel au mari d’une de ses collègues pour les réaliser. Il était instit’ mais comme il était plutôt doué de ses mains et qu’il en avait marre, il a décidé de tout plaquer pour devenir un petit entrepreneur indépendant avant de prendre sa pension. Retenez bien ce conseil : ne jamais faire appel aux amis ! Les travaux devaient débuter en janvier et quand mon père lui avait demandé s’il aurait fini en 2 mois, cet "entrepreneur amateur" avait répondu en riant « 2 mois ? Mais un seul sera largement suffisant. » Mouais... Bilan : il a commencé en février pour terminer le... 21 septembre parce qu’on lui a botté les fesses !

La chambre à coucher :

Nous avons acheté un ensemble qui comprenait le cadre du lit, une garde-robe, deux tables de nuit, une commode et un miroir pour pas trop cher. Ce n’est pas du Ikea mais c’est un peu tout comme. Ben oui, les budgets sont serrés pour un jeune couple qui emménage et qui a tout à acheter ^^. On a passé commande le dernier jour des soldes d’été (31 juillet) en pensant qu’on s’y prenait tôt et la vendeuse nous répond que pour le 1er novembre, il était temps parce qu’il faut compter 12 à 14 semaines pour la livraison.

Premier stress : quand je dis à une copine dans quel magasin nous avons acheté cet ensemble, elle m’explique que deux de ses connaissances ont acheté là-bas aussi et qu’elles n’y retourneront plus ! La première a été livrée avec deux mois de retard et la deuxième n’a même jamais reçu sa commande... Gloups, ne paniquons pas, ce sont sûrement des cas isolés... Effectivement, le magasin nous téléphone pour nous prévenir que nos meubles sont arrivés au bout de... 5 semaines ! Quoi, mais les travaux ne sont pas encore terminés et la moquette n’est pas encore posée dans la chambre ! Et il faut savoir que le contrat précise que nous avons 3 semaines maximum pour aller les chercher, ce qui explique pourquoi nous avons botté les fesses de l’entrepreneur. Il y est arrivé mais tout juste, on aurait bien aimé avoir plus de temps pour repeindre les fenêtres mais bon.

Pour la livraison, nous avions le choix. C’était 100€ pour qu’ils livrent et installent tout ou ils nous prêtaient gratuitement une camionnette pour 1h30 chargée avec notre commande et on montait les meubles nous-mêmes. Deuxième option évidemment, 100€ c’est une somme quand on déménage. Au final, disons qu’on y réfléchira peut-être à deux fois avant de s’engager à monter une garde-robe 5 portes rien qu’à deux, ça nous a pris une bonne partie du week-end mais on était contents d’admirer nos nouveaux meubles montés de nos blanches mains.

Le salon :

Nos trois canapés sont arrivés sans problèmes même si j’étais surprise de constater que là aussi, il fallait bricoler pour leur mettre leurs pieds. Que je suis heureuse d’avoir un homme bricoleur lol !

L’électroménager :

Cela faisait plusieurs semaines qu’on tournait dans les magasins en repérage. Quel lave-vaisselle choisir ? Qu’est-ce que c’est qu’un frigo « no frost » ? Est-ce que 1400 tours/minutes, c’est suffisant pour le lave-linge ? Bref, un peu la galère quand on n’y connaît rien... Et finalement, on a tout acheté mardi soir en... 15 minutes ! « Bonjour, alors nous avons décidé d’acheter ce lave-linge, ce séchoir, ce lave-vaisselle, ce frigo et ce four svp. » C’est étrange mais le vendeur n’a pas vraiment râlé qu’on lui fasse fermer boutique 10 minutes plus tard lol. Tout a été livré et installé cette après-midi, ça donne tout de suite plus de vie à la cuisine ^^.

Pour le moment, nous attendons encore des nouvelles de la table à manger et ses 6 chaises et des tentures pour le salon et la chambre. Tout devrait arriver avant la fin du mois normalement. Je me suis aussi occupée de prendre rendez-vous pour qu’on vienne installer Internet - téléphone - télévision. Bref, ça avance à très grands pas... J’ai commencé à emballer mes premiers cartons hier (ceux que j’ai fait il y a 3 ans avec mes décos de Noël ne comptent pas lol) et pourtant, j’ai encore du mal à réaliser. J’ai l’impression qu’il nous reste encore tellement à faire en 3 semaines, ça va passer vite...

*Pars faire un autre carton*

Ce jeu circule sur tous les blogs depuis quelques semaines, il est donc normal que je me sois fait avoir... et même deux fois ! J'ai été taguée par Melie et PM, sympa les copains. Allons-y donc gaiement ! ^^

Chaque blogueur « tagué » doit énumérer sur son blog sept choses le concernant, ainsi que le règlement. Le blogueur doit ensuite « taguer » 7 personnes, c'est-à-dire les citer sur son blog, puis leur envoyer un message les invitant à venir lire ce règlement et à poursuivre la chaîne.
Les personnes que je tagues et qui devront a leur tour énoncer 7 vérité sont : Guiguidlrp, *La Fée Clochette*, minniegigi, mushuette ainsi que Jess, Alicia et Mirage parce que même s'ils ont déjà été tagués, ils ne l'ont pas encore fait alors j'ai décidé que ça comptait lol.
[Si tu brises la chaine tu auras du malheur jusqu'à la fin de ta vie, tu perdras un bras et ta virginité^^]

1) Je fais des kilomètres sur une journée.

Non, je ne veux pas dire que je voyage beaucoup mais que j'ai la manie de faire les 100 pas sans arrêt. Je le faisais pour apprendre par coeur mes cours, je le fais pour réfléchir, pour me déstresser, pour laisser mon esprit s'évader... Je peux tourner en rond dans ma chambre pendant 2 ou 3 heures sans me rendre compte du temps qui passe. C'est presque vital pour moi même si je sais que ça a le don d'énerver pas mal de personnes. De toute façon, j'évite de le faire devant quelqu'un parce qu'il est difficile de se mettre à rêver éveillée quand on vous regarde d'un air "Mais quand est-ce qu'elle va s'arrêter de bouger celle-là !"

2) Je suis assez matérialiste.

Pas dans le sens où je veux que mon homme m'offre des rivières de diamants mais disons que j'aime me dire qu'un objet est à moi et que je peux en profiter où et quand je veux. Si j'emprunte un livre que j'ai envie de lire à une copine, il faut que je commence à le lire tout de suite pour lui rendre dans un délai raisonnable. Mais si je l'achète, je peux rester une semaine, un mois, un an,... sans l'ouvrir ou je peux le relire dans 10 ans si l'envie m'en prend. En achetant ces objets, je peux me les approprier avec une totale liberté. Ce qui explique pourquoi une bonne partie de mon budget part en DVD, mangas, comics, livres,... Des choses "futiles", je l'avoue.

3) Je garde une vraie tendresse pour les dessins animés de mon enfance.

J'ai la chance de garder quelques souvenirs de la défunte chaîne de télévision, la 5. Ensuite, ce fut le Club Dorothée sur TF1... Aller à l'école le mercredi matin alors que les jeunes élèves français pouvait rester chez eux et faire le plein d'épisodes inédits était une torture pour moi ! J'avoue que je suis actuellement en train de faire le tri de mes vieilles VHS pour sauver ce qui peut l'être de tous ces souvenirs. Mes séries préférées : Sailor Moon, Nicky Larson, Gwendoline, Princesse Sarah, Cendrillon, Creamy, Dragon Ball Z (eh oui ^^),...

4) Je pleure très (trop) facilement.

Ce n'est pas Thomas qui vous dira le contraire, je pleure à la moindre contrariété. Il suffit vraiment d'une bêtise : une moquerie qui ne se voulait pas méchante mais qui touche là où ça fait mal, une critique sur un travail qui m'a demandé du temps et de l'énergie, un ton qui monte,... et les larmes sortent toutes seules. Les personnes qui ne sont pas habituées sont parfois gênées "Mais enfin, pourquoi tu pleures pour si peu ? On ne peut rien te dire alors !". Pourtant, il ne faut pas croire que je vais garder rancoeur pour la cause. J'y suis pour rien, ça vient tout seul et je suis la première à me trouver ridicule dans ces situations.

5) Je ne me donne pas le temps de faire ce dont j'ai envie.

Si je devais compter le nombre de séries TV, de films, de livres, de bandes dessinées,... qui sont chez moi et que j'ai vraiment envie de regarder / lire, je crois que j'en aurai pour plusieurs heures. Même quand je passe un week-end plutôt tranquille, je n'arrive pas à me mettre devant la télé pour regarder un film pendant 2 heures. Au lieu de ça, je passe mon temps à "flâner" sur Internet sans le moindre but précis, je fais les 100 pas en imaginant mon prochain déménagement,... Bref, je glande mais jamais devant les loisirs "intelligents" qui me font envie. Je me désespère parfois... ^^

6) Je ne sais pas dire non.

Je suis une vraie "bonne poire" comme on dit. Un service à rendre par ici, par là,... et je suis là même si c'est pas toujours avec le sourire. Je crois que c'est ma mère qui en abuse le plus parce que dans son esprit, c'est à moi de l'aider dans les tâches ménagères puisque je suis la seule fille de la maison. Elle a beau m'avoir souvent reproché que quand il me faut quelque chose, c'est tout de suite, je sais de qui je le tiens... "Evelyne, viens mettre la table !" "Une minute, je vais aux toilettes et j'arrive." "Non, maintenant !"

7) J'attache trop d'importance à l'opinion des autres.

J'essaye de prendre sur moi pour surpasser ce défaut mais ce n'est pas toujours facile. J'ai souvent peur de ce que les gens disent dans mon dos, d'être tombée sur un faux-cul, d'être la risée d'un groupe sans le savoir,... J'ai besoin de l'approbation des autres pour savoir si je prends la bonne décision alors qu'au fond de moi, je connais déjà la réponse. Il ne faut pas se leurrer, mon physique peu disgracieux ne m'aide pas forcément à avoir confiance en moi même si j'y travaille petit à petit. Pour vous dire jusqu'où ça va, je n'aime pas freiner au volant quand je dois tourner par peur de déranger la personne qui me suit (mais je vous rassure, je freine quand même ^^).

Et voilà mes 7 vérités du jour. Il y en aurait bien sûr d'autres dont j'aurai pu parler (ma famille est un puits sans fond dans ce domaine...) mais c'est déjà pas si mal pour ce soir.

Il faut bien le reconnaître : nous vivons une époque formidable. Pas pour tout bien sûr mais quand on voit les progrès que l’être humain a accompli en matière de technologies et la facilité que ça apporte à nos vies, on est bien content de pouvoir en profiter. Qui peut encore passer 24h sans utiliser son téléphone ou son ordinateur tout simplement parce qu’il n’en avait pas besoin ? Ne répondez pas tous en même temps...

Pourtant, il y a des fois où cette dépendance me fait peur. Il suffit de voir le phénomène Second Life où des milliers de personnes se réinventent leur vie de A à Z, tout en oubliant parfois complètement le monde réel qui les entoure. Ce n’est pas un problème récent puisqu’il était déjà présent avec certains jeux de rôle en ligne. Sans même aller jusqu’au fanatisme maladif, un autre gros problème est la confiance aveugle que les naïfs placent dans ce média. On a déjà un peu trop tendance à écouter sans broncher ce que nous dit maman télé mais si en plus, on y rajoute les bonnes paroles de papa internet, on peut leur faire gober tout et n’importe quoi !

Si j’en parle, c’est parce que ce genre de dépendance aux médias m’a encore sauté aux yeux ce week-end. Vendredi dernier, une société de produits chimiques a brûlé dans le zoning industriel où je travaille. Comme c’est mon job, j’ai suivi l’évènement jusqu’à ce que le feu soit maîtrisé, notamment par le biais des sites d’infos. Comme sur un blog, il y a la possibilité pour qui veut de commenter cette nouvelle et c’est là que j’ai été atterrée. Les commentaires laissés venaient de gens du quartier qui s’inquiétaient : « J’habite à 4km et on ne nous dit rien, c’est quand même incroyable ! On ne sait même pas ce qui brûle ! » ou encore « On voit l’incendie depuis nos fenêtres. Ma femme et moi avons des picotements dans la gorge et des maux de tête. Est-ce que les fumées sont toxiques ? Que devons-nous faire ? Répondez-nous svp ! ».

Alors c’est ça, la société des nouvelles technologies ? En cas de problème, on se rue sur son PC pour trouver une réponse plutôt que de se renseigner auprès des personnes compétentes ? Ces personnes n’ont-elles pas pensé à téléphoner à la police ou aux pompiers pour en savoir plus ? A téléphoner à leur médecin s’ils se sentaient vraiment mal ? Non, c’est de la vieille époque les médecins et en plus, il faut leur donner des sous réels ! Autant aller consulter Doctissimo, c’est plus cool. Et puis, ça aurait été bien que les fumées soient toxiques et qu’ils soient morts à cause de cet incendie. Ben oui, on aurait peut-être parlé d’eux sur la toile...